sábado, 19 de noviembre de 2011

Renversements Accord majeur septième guitare



Renversements de l'accord majeur septième


Inversiones del acorde mayor séptima


Inversions of the major seventh chord

jueves, 8 de septiembre de 2011

Substitutions d'accords de la cellule anatole



Subtitutions d'accords de la cellule anatole





Sustituciones de acordes para un "turnaround"




Chord substitutions for a turnaround


miércoles, 13 de julio de 2011

II/V/I - gamme diminuée sur V7



La gamme diminuée est aussi une gamme symétrique, ou mode à transpositions limitées. Il existe deux gammes diminuées : l'une commençant par un demi ton, l'autre par un ton entier. C'est la première qui est régulièrement utilisée pour jouer sur l'accord V7 d'un II/V/I.
Les degrés de la gamme sont les suivants : T - 2m - 2+ - 3M - 4+ - 5J - 6M - 7m
Nous pouvons constater que les notes de l'accord x7 sont contenus dans la gamme, et les tensions sont seconde mineure et seconde augmentée, quarte augmentée, et sixte majeure.


II/V/I – escala diminuida en acorde V
La escala disminuida es una escala simétrica. Existen dos escalas diminuidas: una empezando por un tono, y una que empieza por medio tono, que es la que usaremos para tocar sobre el acorde V7 de un II/V/I.
Los grados de la escala disminuida son los siguientes: T - 2m - 2+ - 3M - 4+ - 5J - 6M - 7m
Notamos que las notas del acorde x7 están contenidas en la escala, y las tensiones son segunda menor, segunda aumentada, cuarta aumentada y sexta mayor.

Diminished scale on a major II/V/I
The diminished scale is a symmetric scale. There are two diminished scales: one beginning with a halftone, the other by a whole tone. This is the first that is regularly used to play on V7 of a II / V / I.
The degrees of the scale are: T 2m 2+ 3M 4+ 5J 6M 7m
We can see that the notes of the chord x7 are contained in the scale, and tensions are minor second and augmented second, augmented fourth and major sixth.

Exemples :

domingo, 19 de junio de 2011

Rhythm changes

Le "rhythm changes" est une grille harmonique issue du thème "I got rhythm" de George Gershwin. Cette grille a une forme AABA de 32 mesures et a été utilisée pour la composition de très nombreux standards de jazz, dont les quelques exemples suivants :


"Anthropology" (Charlie Parker/Dizzy Gillespie)
"Cotton Tail" (Duke Ellington)
"Dexterity" (Charlie Parker)
"Good Bait" (Tadd Dameron)
"Lester Leaps In" (Lester Young)
"Moose the Mooche" (Charlie Parker)
"Oleo" (Sonny Rollins)
"Rhythm-A-Ning" (Thelonious Monk)

D’une manière générale, la grille est jouée en Bb :



"Rhythm changes" es una estructura armónica que tiene como origen el tema "I got rhythm" de George Gershwin. Esta estructura es de forma AABA de 32 compases y ha sido utilizada para la composición de numerosos estándares de jazz , como los temas siguientes:


"Anthropology" (Charlie Parker/Dizzy Gillespie)
"Cotton Tail" (Duke Ellington)
"Dexterity" (Charlie Parker)
"Good Bait" (Tadd Dameron)
"Lester Leaps In" (Lester Young)
"Moose the Mooche" (Charlie Parker)
"Oleo" (Sonny Rollins)
"Rhythm-A-Ning" (Thelonious Monk)

De manera general, el "rhythm changes" se toca en tonalidad de Bb:



miércoles, 4 de mayo de 2011

II/V/I majeur, gamme par tons sur V7



Revenons aux II/V/I majeurs, avec une particularité : l’utilisation de la gamme par ton sur V7. La gamme par tons (ou hexatonique) est la division de l’octave en 6 parties égales. Elle est composée de 6 notes, séparées par des intervalles de un ton. Cette gamme a un caractère instable, et fait partie des modes à transpositions limitées. Il n’existe que deux gammes par tons : on obtient une nouvelle gamme si on la transpose d’un demi ton, mais on obtient une gamme contenant les mêmes notes si on la transpose d’un ton.
Les degrés de la gamme sont les suivants : T 2M 3M #4 #5 7m
On note la présence de la quinte augmentée : dans l’accompagnement, on préfèrera donc un accord V+7 plutôt qu’un accord V7.


Volvemos a los II/V/I mayores, pero con una particularidad: usaremos la escala de tonos sobre el acorde V7. La escala de tonos (o hexatónica) es una división de la octava en 6 partes iguales. Se compone de 6 notas, separadas de intervalos de un tono. Esta escala es inestable no se muy bien lo que quieres decir, y es una de las escalas simétricas. Solamente existen dos escalas por tonos: si transportamos una escala por tonos de medio tono, obtenemos una escala nueva, pero si la transportamos de un tono, obtenemos una escala con las mismas notas que la escala inicial.
Los grados de la escala son los siguientes: T 2M 3M #4 #5 7m
Vemos que contiene la quinta aumentada: al acompañar usaremos un acorde V+7en vez de un acorde V7.

Exemples:


viernes, 1 de abril de 2011

Stella by starlight



Antonio Bravo et Nicolas Cuisinier jouent 'Stella by starlight', devant le regard ébahi de Milton.


Antonio Bravo y Nicolas Cuisinier tocan 'Stella by starlight', ante la mirada admirativa de Milton.


Antonio Bravo and Nicolas Cuisinier play 'Stella by starlight'.

domingo, 13 de marzo de 2011

"Notre meilleur professeur c'est nous même"

Entretien avec Antonio Bravo
Antonio Bravo est guitariste et professeur de musique. Bien qu’il réside à Madrid depuis 1993, on retrouve des influences de ses origines galiciennes dans certains de ses projets (il est originaire de Ribeira, en Galice). C’est par exemple le cas de sa collaboration au “Proyecto Minho” de Baldo Martinez, dont le disque a été bien reçu par la critique spécialisée internationale, ou du disque en duo avec le vielliste German Diaz, "Músicas Populares de la guerra civil" (Producciones efímeras), sélectionné comme deuxième meilleur disque de jazz de 2008 par le magazine "Cuadernos del Jazz". Il a débuté sa formation musicale à Saint Jacques de Compostelle avant de se perfectionner à Madrid et Barcelone. Il a ensuite obtenu des bourses d’études pour étudier avec de grands musiciens internationaux, dont David Liebman entre autres.
Il a été professeur et participé à l’élaboration du programme de guitare de l’“Estudio Escola de Música” de Saint Jacques de Compostelle. Il donne actuellement des cours de guitare, harmonie, jeu en groupe et polymétrie à l’école "Aula de Músicas" de Madrid.
C’est un musicien curieux qui n’hésite pas à sortir des sentiers battus et ses projets actuels apportent un air nouveau à la scène de jazz espagnole.




Qu’est ce qui t’a mené à jouer de la musique ?
J’ai toujours été mélomane. A 12 ou 13 ans j’écoutais énormément de musique. Un camarade de collège un peu plus vieux que moi avait une énorme collection de disques, et il reste un des meilleurs professeurs de musique que j’ai eu. Il me conseillait des disques, et je prenais tellement de plaisir à les écouter que j’ai décidé de demander à ma mère qu’elle me paie des cours. Le jour que je lui ai demandé ça, elle m’a répondu : « Tu ne vas quand même pas vouloir en faire ton métier ? » Elle était habituée à me voir des heures durant en compagnie du tourne disques. Je lui ai menti. Les femmes comme ma mère, nées dans la période de l’après guerre, associaient les musiciens de rock à la drogue, et à vrai dire elles n’avaient pas tort.

Pourquoi le jazz ? Joues-tu d’autres styles ?
J’ai commencé en jouant du rock, et j’ai étudié un peu de guitare classique. J’ai participé à plusieurs enregistrements et tournées de groupes de pop et rock. Mais la première fois que j’ai assisté à un concert de jazz, j’ai été impressionné par la technique des musiciens et par leur attitude. Ils ne pensaient qu’en la musique. Le monde pop-rock est complètement perdu dans l’image, la lumière et les couleurs. Il est plus important d’être beau que de bien jouer. Quand j’ai écouté ces groupes de jazz dans un petit local avec un matériel modeste, sous la lumière d’une ampoule, habillés comme pour aller faire les courses mais sonnant merveilleusement bien, j’ai pensé : ça c’est mon truc. Ca coïncidait avec l’ouverture de l’"Estudio escola de Música" à Saint Jacques de Compostelle, où je me suis inscrit. Deux ans plus tard on m’y a proposé un travail de professeur, et j’y ai étudié et travaillé pendant 6 ans. J’ai ensuite obtenu des bourses pour aller étudier à Dublin, Sienne et Lisbonne. Je joue parfois d’autres styles, mais aujourd’hui le mot jazz comprend beaucoup de courants musicaux et influences.

Depuis combien de temps joues-tu de la musique ?
Ca me donne le vertige d’y penser : à peu près 30 ans.

Depuis combien de temps enseignes-tu ?
20 ans

Quels souvenirs gardes-tu des cours que tu as suivis avec de grands musiciens (Abercrombie, Liebman…) ?
C’est une expérience intéressante d’être auprès de ces ‘monstres’. Chaque note qu’ils jouent sonne bien et ils ont une capacité de travail impressionnante. En général, ceux que j’ai connus étaient sympathiques bien que, comme tu peux l’imaginer, il y a aussi quelques glands qui se convertissent en authentiques nuls une fois qu’ils n’ont plus l’instrument entre les mains. J’admire bien sûr les grands musiciens, mais je les admire bien plus si on peut parler d’autre chose que de musique avec eux.

Continues-tu à te former ?
Oui, bien sûr. J’étudie chaque jour et j’ai assisté à mon dernier cours il y a deux semaines avec John Sowell, un guitariste qui a un langage d’accords très particulier. De temps en temps je prends des cours de guitare classique. Mais je suis surtout autodidacte. Notre meilleur professeur est nous même.

Qu’étudies-tu dernièrement ?
J’organise un vocabulaire d’accords ouverts et de ‘clusters’. J’intègre aussi des voicings de forme verticale (arpèges) dans les solos. Je travaille aussi beaucoup le son acoustique. Il y a d’autres époques pendant lesquelles je monte des projets nouveaux ou je prépare des enregistrements et ça occupe tout mon temps.

Quel conseil peux-tu donner à une personne qui souhaite commencer à jouer du jazz ?
Les conseils c’est pour les sages. Mais je recommanderais la même chose qu’à quelqu’un qui veux être architecte ou quoi que ce sois. Qu’il se batte pour faire ce qu’il aime vraiment dans la vie. Et lui souhaiter bonne chance. Si il va jouer du jazz il va en avoir besoin. Etre un musicien de jazz en Espagne est quelque chose de quasiment héroïque. Nous vivons dans un monde où seuls les banquiers et les constructeurs semblent avoir un avenir. Mais il y a des chose qui ne s’achètent pas avec de l’argent. Quand la musique sonne bien, ferme les yeux et profites-en. C’est mon seul conseil.

Pour plus d’informations sur Antonio Bravo et ses projets, consultez son myspace et sa page web.

miércoles, 2 de marzo de 2011

Solo de Jimmy Raney sur 'Just friends'



Solo de Jimmy Raney sur 'Just friends'
Jamey Aebersold propose une large collection de livres / CDs de ‘minus one’, couvrant la plupart des époques et des courants du jazz. Un ‘minus one’ est l’enregistrement d’un groupe sans un instrument permettant à l’auditeur d’être aussi acteur et de jouer l’instrument manquant. Par exemple, un accompagnement sans soliste, qui permet de jouer et de pratiquer des morceaux sur une base intéressante, qui change du métronome.

Le volume 20 de la collection est différent, et réalisé en collaboration avec le guitariste Jimmy Raney, qui y propose des solos sur divers standards de jazz. Les solos sont intéressants à analyser et apprendre pour qui veut développer son phrasé bebop, que l’on joue de la guitare ou d’un autre instrument mélodique. Dans la vidéo je joue le solo que Jimmy propose sur ‘Just friends’, d’abord à vitesse réelle puis lentement pour que vous puissiez voir les doigtés.


Solo de Jimmy Raney en 'Just friends'
Jamey Aebersold propone una amplia colección de libros / CDs de ‘minus one’, cubriendo la mayor parte de las épocas y corientes del jazz. Un ‘minus one’ es una grabación de un grupo al que falta un instrumento, lo que permite al oyente ser un actor más y tocar el instrumento faltante. Por ejemplo, un acompañamiento sin solista, que permite tocar y practicar un tema sobre una base interesante, que cambia del metrónomo.

El volumen 20 de la colección es distinto: realizado con la colaboración de Jimmy Raney, propone solos sobre varios standards de jazz. Son interesantes de tocar y analisar para quien quiera desarrollar su fraseo bebop, tanto para guitarristas como otros intrumentos melódicos. En el video tocoel solo que propone Jimmy en un 'Just friends', primero a velocidad normal, y luego lentamente, para que se vean las digitaciones.


Jimmy Raney's solo on 'Just friends'
Jamey Aebersold proposes a huge collection of books / CDs of ‘minus one’, covering most of jazz styles. A ‘minus one’ is a recording of a band with one instrument missing, which allows the listener to be also a player, since he can play missing instrument. For example, a comping without soloist allows playing and practicing songs on an interesting base, different than metronome.

Volume 20 of the collection is quite different: Jimmy Raney presents solos on some jazz standards. These solos are interesting to play and analyse, in order to improve your bebop phrasing, not only for guitarists but also for other melodic instruments. In the video I play the solo that Jimmy proposes on Just friends, first fast, then slow, so that you can see fingerings.
Find the sheet music of the solo in Aebersold's collection volume 20.

martes, 18 de enero de 2011

Solo de Jimmy Raney sur un "Rhythm changes"




Solo de Jimmy Raney sur un 'Rhythm Changes'
Jamey Aebersold propose une large collection de livres / CDs de ‘minus one’, couvrant la plupart des époques et des courants du jazz. Un ‘minus one’ est l’enregistrement d’un groupe sans un instrument permettant à l’auditeur d’être aussi acteur et de jouer l’instrument manquant. Par exemple, un accompagnement sans soliste, qui permet de jouer et de pratiquer des morceaux sur une base intéressante, qui change du métronome.

Le volume 20 de la collection est différent, et réalisé en collaboration avec le guitariste Jimmy Raney, qui y propose des solos sur divers standards de jazz. Les solos sont intéressants à analyser et apprendre pour qui veut développer son phrasé bebop, que l’on joue de la guitare ou d’un autre instrument mélodique. Dans la vidéo je joue le solo que Jimmy propose sur ‘Rhythm Changes’, d’abord à vitesse réelle puis lentement pour que vous puissiez voir les doigtés.


Solo de Jimmy Raney en un 'Rhythm Changes'
Jamey Aebersold propone una amplia colección de libros / CDs de ‘minus one’, cubriendo la mayor parte de las épocas y corientes del jazz. Un ‘minus one’ es una grabación de un grupo al que falta un instrumento, lo que permite al oyente ser un actor más y tocar el instrumento faltante. Por ejemplo, un acompañamiento sin solista, que permite tocar y practicar un tema sobre una base interesante, que cambia del metrónomo.

El volumen 20 de la colección es distinto: realizado con la colaboración de Jimmy Raney, propone solos sobre varios standards de jazz. Son interesantes de tocar y analisar para quien quiera desarrollar su fraseo bebop, tanto para guitarristas como otros intrumentos melódicos. En el video tocoel solo que propone Jimmy en un 'Rhythm cahnges', primero a velocidad normal, y luego lentamente, para que se vean las digitaciones.


Jimmy Raney's solo on a Rhythm cahnges
Jamey Aebersold proposes a huge collection of books / CDs of ‘minus one’, covering most of jazz styles. A ‘minus one’ is a recording of a band with one instrument missing, which allows the listener to be also a player, since he can play missing instrument. For example, a comping without soloist allows playing and practicing songs on an interesting base, different than metronome.

Volume 20 of the collection is quite different: Jimmy Raney presents solos on some jazz standards. These solos are interesting to play and analyse, in order to improve your bebop phrasing, not only for guitarists but also for other melodic instruments. In the video I play the solo that Jimmy proposes on a Rhythm changes, first fast, then slow, so that you can see fingerings.
Find the sheet music of the solo in Aebersold's collection volume 20.

miércoles, 5 de enero de 2011

Accompagnement guitare sur un II/V/I mineur




Accompagnement en walking bass et accords sur un II/V/I mineur
Voici un exemple d'accompagnement pour guitare sur la cadence II/V/I mineure en do, en walking bass et accords. Il est intéressant de transposer cet exemple pour se familiariser à d'autres tonalités.


Acompañamiento en walking bass más acordes sobre un II/V/I menor
El ejemplo que sigue es un acompañamiento para guitarra, sobre un II/V/I menor en tonalidad de do. Un ejercicio interesante consiste en transportarlo, para familiarisarse con otras tonalidades.


Guitar comping on minor II/V/I, walking bass and chords
Here is a guitar comping in walking bass and chords, on minor II/V/I.

Partition :

martes, 4 de enero de 2011

"Nuestro mejor profesor somos nosotros mismos"


Entrevista con Antonio Bravo

Antonio Bravo es guitarrista y profesor de música. Aunque resida en Madrid desde 1993, algunos de sus proyectos siguen teniendo acento Gallego (Ribeira es su tierra natal). Es el caso por ejemplo de su colaboración con el “Proyecto Minho” de Baldo Martinez, cuyo disco ha sido bien recibido por la crítica especializada internacional, o del disco en duo con el zanfonista German Diaz, "Músicas Populares de la guerra civil" (Producciones efímeras) que ha sido seleccionado como segundo mejor disco de jazz del año 2008 por la revista "Cuadernos del Jazz". Se empezó a formar en Santiago, y completó sus estudios en Madrid y Barcelona, antes de participar en cursos de ampliación de estudios en Siena y Dublín, donde ha recibido clases de David Liebman, entre otros (ex Miles Davis Band).
Ha sido profesor y elaborador del programa de guitarra de “Estudio Escola de Música” de Santiago de Compostela y, en la actualidad, imparte clases de guitarra, armonía, combo, y polimetría para no percusionistas, en el Aula de Músicas de Madrid.
Es un músico curioso que no se cansa de buscar nuevos cáminos, y sus proyectos actuales aportan un aire nuevo a la escena de jazz española.





¿Qué te llevó a dedicarte a la música?
Fui un melómano prematuro. Con 12 0 13 años escuchaba música de forma compulsiva. Un compañero de colegio un par de años mayor que yo, tenía una enorme colección de discos y lo recuerdo como uno de mis mejores profesores de música. Me recomendaba discos y yo los disfrutaba tanto que al final decidí hablar con mi madre para que me pagase unas clases. El día que se lo propuse, con 13 años, ella me dijo: "¿no querrás dedicarte a la música verdad?". Ella estaba acostumbrada a verme durante horas delante de un tocadiscos. Le mentí. Le dije que no aunque yo ya lo tenía claro. Las mujeres, como mi madre, que nacieron en la posguerra relacionaban a los músicos de rock con las drogas, y la verdad es que no estaban muy equivocadas.


¿Por qué el jazz? ¿Tocas otros estilos?
Empecé tocando rock y también estudiando algo de guitarra clásica. Hice unas cuantas grabaciones y giras con grupos de rock y pop. Pero la primera vez que vi un grupo de jazz en directo me impresionó la técnica de los músicos y también su actitud. Solo pensaban en la música. El mundo del pop y rock está totalmente perdido en la imagen, las luces de colores. Es más importante ser guapo que sonar bien. Cuando escuché a estos grupos de jazz en un garito cutre con equipo modesto, bajo la luz de una bombilla, vestidos como cuando van al supermercado pero sonando de maravilla pensé: esto es lo mío. Todo esto coincidió con la apertura de "Estudio escola de Música" en Santiago, donde me matriculé. A los dos años me propusieron ser profesor y estuve allí estudiando y trabajando 6 años. Luego tuve algunas becas para estudiar en Dublín, Siena y Lisboa. A veces coqueteo con otros estilos pero hay que tener en cuenta que la palabra jazz realmente ya abarca muchas variaciones de estilos.


¿Cuántos años llevas tocando?
Da vértigo pensarlo: unos 30


¿Cuántos años llevas enseñando?
"20"


¿Qué recuerdos tienes de los cursos que seguiste con los grandes (Abercrombie, Liebman…)?
Es una experiencia estar cerca de estos monstruos. Cada nota que tocan suena bien y su capacidad de trabajo es impresionante. En general, los que he conocido son además buena gente aunque, como te puedes imaginar, también hay algún capullo que cuando no tiene el instrumento en las manos es un auténtico inútil. En el ambiente de alumnos a su alrededor, son tratados casi como dioses y eso es algo que no me gusta. Admiro por supuesto a los grandes músicos pero los admiro mucho más si son gente con quién se puede hablar de otras cosas que no sea música.


¿Te sigues formando?
Si, claro. Estudio cada día y he recibido mi última clase hace un par de semanas con John Sowell, que es un tipo que tiene un lenguaje de acordes muy particular. De vez en cuando tomo clases de guitarra clásica. Pero sobre todo soy un autodidacta, claro. Nuestro mejor profe somos nosotros mismos.


¿Qué estás estudiando últimamente?
Estoy organizando un vocabulario de acordes abiertos y ‘clusters’. También integrando estos ‘voicings’ de forma vertical (arpegios) en los solos. Y trabajando mucho el sonido acústico.
Hay temporadas en las que estoy montando proyectos nuevos o preparando grabaciones y eso ocupa todo mi tiempo.


¿Qué consejo(s) puedes dar a una persona que quiera empezar a tocar jazz?
Eso de los consejos es para los sabios. Pero le recomendaría lo mismo que a una persona que quiera ser arquitecto o cualquier otra cosa. Que luche por hacer en la vida lo que realmente le gusta. Y desearle mucha suerte. Si va a tocar jazz la va a necesitar.
Ser músico de jazz en España es algo casi heroico. Vivimos en un mundo donde solo parecen tener futuro los banqueros y los constructores.Pero hay cosas que no se pueden comprar con dinero. Cuando consigas que la música suene bien, cierra los ojos y disfruta. Es mi único consejo.

Para más información sobre Antonio Bravo y sus proyectos, consulta su myspace y su página web.